Thawra: de la révolution à la guerre civile
with Adam Baczko & Arthur Quesnay
with Adam Baczko & Arthur Quesnay
with Olivier Grojean
London, Hurst, translated from Identités et politique. De la différenciation culturelle au conflit, Paris, Presses de Sciences-po, 2014
Ethnic and religious identity-markers compete with class and gender as principles shaping the organisation and classification of everyday life. But how are an individual’s identity-based conflicts transformed and redefined? Identity is a specific form of social capital, hence contexts where multiple identities obtain necessarily come with a hierarchy, with differences, and hence with a certain degree of hostility. The contributors to this book examine the rapid transformation of identity hierarchies affecting Iran, Pakistan and Turkey, a symptom of political fractures, social-economic transformation, and new regimes of subjectification. They focus on the state’s role in organising access to resources, with its institutions often being the main target of demands, rather than competing social groups. Such contexts enable entrepreneurs of collective action to exploit identity differences, which in turn help them to expand the scale of their mobilisation and to align local and national conflicts. The authors also examine how identity-based violence may be autonomous in certain contexts, and serve to prime collective action and transform the relations between communities.
ISBN : 978-1849043724
with Olivier Grojean
Paris, Presses de Sciences Po, 2015
Les conflits portés par des revendications identitaires – autonomie, indépendance, droits culturels – n'ont
cessé d’augmenter depuis 1945 et vont parfois jusqu’à menacer l’existence des États. Loin d’avoir disparu
dans les régimes démocratiques, ils sont particulièrement importants en Turquie, en Iran et au Pakistan et
ce, malgré une construction étatique et un rapport aux minorités profondément différents.
Dans ces trois pays, l’identité ethnique ou religieuse est un principe quotidien de classement des individus
et de hiérarchisation des groupes. Or, si les différences créent de la hiérarchie et de la rivalité, elles
ne débouchent pas nécessairement sur des conflits. Comment passe-t-on alors de la simple « friction
culturelle » au conflit identitaire ouvert ?
Effectuant des découpages territoriaux, cartographiant, recensant et classant les populations, imposant des
normes d’enseignement et distribuant inégalement les ressources, les États produisent les conditions propices
aux mobilisations identitaires. Le basculement dans la violence est dès lors fonction des politiques étatiques
- de discrimination, d'ouverture ou de répression – qui organisent les rapports entre les groupes.
ISBN : 978-2-7246-1635-4
Paris, Autrement « Mondes et Nations », 2009, 128 pages
Pour l’observateur, la Turquie apparaît dans une situation paradoxale. Elle appartient aux grandes institutions occidentales et à la plupart des organisations européennes : membre fondateur du Conseil de l’Europe (1949), de l’OSCE, de l’OCDE, membre de l’OTAN depuis 1952, associée à la Communauté Européenne depuis 1963 et engagée dans le processus d’adhésion à l’Union Européenne depuis 2004. Pourtant, son appartenance à l’Occident est souvent rejetée – y compris à l’intérieur de la Turquie – en raison de ses identités concurrentes musulmanes et turques. Ainsi, la Turquie, bien qu’en principe laïque, appartient à la Conférence de l’Organisation Islamique, ce qui reflète la composition très majoritairement musulmane de sa population. De plus, elle est un élément de l’ensemble culturel turcique qui s’étend des Balkans jusqu’à la Chine et regroupe une dizaine de pays et des minorités (Iran, Chypre etc.). Ces identités multiples, et parfois difficiles à concilier, expliquent que la place de la Turquie dans le monde est l’objet d’appréciations contradictoires, qui font écho aux grandes divisions politiques internes à la Turquie. Aujourd’hui les grands dossiers de politique extérieure – guerre d’Irak, adhésion à l’Union Européenne, désengagement de Chypre, reconnaissance du génocide arménien – questionnent la définition même du modèle politique turc : place de l’héritage ottoman dans la Turquie républicaine, définition ethnique ou citoyenne de la nation, modèle occidental ou islamiste de la modernité, dépassement ou non du nationalisme.
ISBN : 978-2746712300
Professeur de sciences politiques, l'auteur s'efforce de dessiner les contours de la
politique étrangère turque. L'une des difficultés est d'identifier qui détermine cette
politique. Si le ministère des affaires étrangères est traditionnellement pro-européen
et « idéologiquement laïc », la Turquie appartient à l'Organisation de la conférence
islamique, dont la charte est contraire à sa Constitution mais dont le secrétaire
général est turc. La politique extérieure turque est pétrie de paradoxes : une
solidarité islamique qui n'empêche pas des relations étroites avec Israël, un président
et un premier ministre islamistes mais proeuropéens - et garants des institutions
démocratiques face à un pouvoir militaire prétendument laïc mais volontiers
putschiste.
Selon les acteurs, la Turquie privilégie l'ancrage européen ou le panturquisme (de la
Bosnie au Xinjiang, on compte 120 millions de turcophones), la solidarité islamique
ou la fidélité à l'alliance militaire avec les Etats-Unis. Elle cultive tantôt la
nostalgie de l'Empire ottoman, tantôt l'héritage de Mustafa Kemal. Tous les déterminants
de la politique extérieure se conjuguent cependant autour des trois abcès de fixation :
Chypre, le conflit kurde et le génocide arménien. Les évolutions récentes sur ces trois
questions montrent que malgré sa complexité, la politique de la Turquie est capable
d'avancées prometteuses.
— Pierre Barrot, Alternatives Internationales n° 045, décembre 2009
Paris, Editions du CNRS « Moyen-orient », 2007, 247 pages
Les années 1980 ont vu se développer une « société civile » qui, prenant ses distances avec l’État, a entraîné la fin du kémalisme comme projet social imposé par le haut. La décennie 1990-2000 a elle aussi apporté son lot d’éléments nouveaux : certains groupes se mobilisent désormais dans l’espace public et acquièrent une visibilité médiatique (homosexuels, femmes, écologistes, etc.). Mais les étudiantes voilées sont aussi l’expression de cette « société civile » : dans la mesure où la laïcité kémaliste a nié une dimension essentielle de la société turque, comment ne pas voir en partie dans ces comportements le symptôme d’un « retour du refoulé » ? Alors que la Turquie est au coeur de bien des controverses, il était temps de rendre compte du jeu social, des tendances et des évolutions à l’oeuvre dans le pays. L’originalité de cette étude réside dans le pari qu’ont pris les auteurs de faire jouer, plus que la culture ou la religion, le système politique comme variable essentielle.
ISBN : 978-2271063250
New York, Columbia University Press, extended version of La révolution afghane, des communistes aux Talibans, Paris, Karthala, 2005, 385 pages
Having traveled and researched in Afghanistan since 1988, Gilles Dorronsoro has developed a rich and nuanced understanding of the country's history and people. In Revolution Unending he draws on his extensive firsthand experience to consider the political, historical, economic, and ethnic factors that will influence Afghanistan's future. He argues that U.S. optimism about Afghanistan following Western intervention and recent elections fails to appreciate the divisions that continue to define the country.
not underestimating the oft-cited "ethnic factor" in Afghan politics, especially Pashtun dominance, Dorronsoro argues that class and the competition for employment and education are key factors in explaining the country's recent past. The 1990s saw the triumph of religious authorities (the ulema) and the marginalization of the traditional elites. With coalition intervention in 2001 and the subsequent deposition of the ulema-dominated Taliban, the educated elites are back in power. However, as Dorronsoro argues, patching up the country by means of short-term ethnic alliances and a new division of the spoils will only perpetuate the schisms in society. The Afghan civil war, Dorronsoro suggests, is set to continue and perhaps worsen over time.
ISBN : 978-0231136266
The ongoing violence in Iraq has forced Afghanistan off the front pages. Some staunch
supporters of Bush foreign policy even point to the “great success” in Afghanistan.
But, as this vital and disturbing work asserts, this is a story still being written,
and the ending is far from certain. Professor Dorronsoro (of the Sorbonne) has traveled
and researched extensively in Afghanistan since 1988, and his book is not balanced;
he seems to have an anti-American bias, and he often recklessly accuses the U.S. of
“hegemony,” “imperialism,” and “war crimes.” Nevertheless, he knows his subject, and
he provides a necessary examination of Afghanistan’s recent past, present, and future
possibilities. He offers a convincing explanation for both the Soviet invasion and
failures, and his account of the rise of the Taliban and their connections to Pakistan
is particularly interesting. Despite the elections last year, Dorronsoro views the
current “national” government as a virtual creation of foreign governments and
international organizations. The challenge is to somehow create a national identity
that can transcend ethnic and class differences. A timely and valuable work.
— Jay Freeman, Booklist Online, 15th March 2005
For an authoritative account of modern Afghan history, we must turn instead to Gilles
Dorronsoro's Revolution Unending. Deftly translated from the French by John King,
it explains that conflict between the various ethnic groups in Afghanistan was never
inevitable.
— Peter Bergen, Vice President of New America think tank, Washington Post Book World
One of the finest studies of the origins, structure, and conduct of the conflicts
in Afghanistan. It is based on solid fieldwork and informed by a sophisticated
intellectual framework.
— Barnett Rubin, director, New York University's Center on International
Cooperation and author of The Search for Peace in Afghanistan and director,
New York University's Center on International Cooperation and author of The
Search force in Afghanistan
Revolution Unending is an excellent and very thorough study... This first-rate
empirically-grounded book is a must read.
— Abdulkader Sinno
Dorronsoro, in his splendid and fascinating study... provides a much needed antidote
to the many misconceptions about this country.
— Erik Sean Estep
with Stéphan Gladieu (Photographies)
Paris, Autrement « Mondes et Nations », 2002, 132 pages
Afghanistan. Des steppes à perte de vue, des montagnes abruptes, une société tribale et chaleureuse, un patrimoine culturel multimillénaire inestimable. Le carrefour des imaginaires. Aujourd'hui. Un pays dévasté par plus de vingt années de guerres, des villes à reconstruire, un peuple déchiré et miné par des combats incessants et l'exil de ses forces vives. Quels espoirs, quelles énergies, quels projets pour réinventer un pays ?
Deux auteurs impliqués personnellement, un photographe, Stéphan Gladieu, et un chercheur, Gilles Dorronsoro. ont parcouru ce pays pendant de longues années, chacun de leur côté, se croisant parfois. Stéphan Gladieu saisit des lieux et des visages, ceux des populations kirghiz aux costumes traditionnels colorés, des femmes dissimulées derrière leur burqa ou des enfants des madrasas. Gilles Dorronsoro dresse un portrait de l'Afghanistan des années 1980 à aujourd'hui, soulignant la singularité des valeurs et des modes de vie et donnant quelques clés pour décrypter l'avenir.
ISBN : 978-2746702271
Afghans. Peuple déchiré 1992-2002, présente une sélection parmi les plus belles
photos de Stéphan Gladieu, qui collabore régulièrement à L’Express en France et
au journal The Independent en Angleterre, et dont les photos sont diffusées
principalement par l’agence Gamma. Le reporter écrit : « Le photographe est un
voyageur solitaire. Quel que soit l’univers dans lequel il s’immerge, c’est du
regard de l’autre et de sa bienveillance que dépendent son œuvre et parfois même
sa vie. »
Ainsi, femmes, hommes, enfants, de la ville et de la campagne, de toutes les
ethnies et de toutes les régions de l’Afghanistan, sous tous les régimes et toutes
les menaces qui se sont succédés depuis 1992, défilent d’une page à l’autre. Des
regards vides, défaits, hagards, vieillis trop tôt, absents, incongrus, souriants,
et souvent voilés, cachés, niés, dans le cas des femmes.
Le tout est précédé d’un texte écrit par Gilles Dorronsoro, professeur de sciences
politiques à l’Institut d’études politiques (IEP) de Rennes en France, qui a
effectué plusieurs études sur le terrain en Afghanistan et a publié La Révolution
afghane, aux éditions Karthala en 2000. L’auteur commence ainsi : « Mon premier
voyage en Afghanistan remonte à l’été 1988. Le retrait soviétique - officialisé
en avril par les accords de Genève - semblait annoncer la chute du régime de Kaboul.
[...] Pour tout dire j’avais l’impression d’arriver juste à temps - après les années
héroïques de la résistance - pour voir la conclusion du conflit qui avait révélé le
déclin de l’empire soviétique. Qui aurait pu imaginer que la guerre civile
continuerait quinze ans après et que l’armée américaine combattrait à son tour
dans les montagnes afghanes ? » Il ajoute : « Les années 1990 ont été le véritable
désastre afghan. »
Le ton est donné, ne reste plus qu’à regarder... Et si c’était le peuple afghan
qui nous perçait de son regard, demandant : « Et vous, qu’avez vous fait pour
empêcher tout ça ? »
Pour sa part, Stéphan Gladieu écrit : « Ce livre est un rêve d’enfant. Et si la
vie ne transforme pas souvent les rêves, en réalité, il arrive qu’une énergie
collective les concrétise. »
— France-Isabelle Langlois,
Le Journal des Alternatives, 1er octobre 2002
Paris, Karthala « Recherches Internationales », 2000, 332 pages
Au-delà des habituels lieux communs sur les "guerres ethniques", ce livre montre comment une société essentiellement rurale et non industrielle a connu une mutation accélérée dans et par la guerre. L'échec des projets modernistes, communiste et islamiste, a permis l'émergence, en 1994, du mouvement des Tâlebân qui a su capitaliser la lassitude de la population pour instaurer un Etat fondamentaliste dominé par les religieux.
ISBN : 978-2845860438
« Gilles Dorronsoro propose une histoire de l'Afghanistan contemporain qui
intègre les affrontements politiques, claniques, ethniques, religieux, sans
chercher une explication univoque. Les grilles de lecture géopolitique ou
culturaliste induisent en erreur. La référence au tribalisme oublie le rôle
secondaire joué par les tribus dans la révolte populaire contre l'intervention
soviétique. L'accent mis sur les différences ethniques occulte le fait que ce
sont "des organisations politiques avec des objectifs idéologiques et des
pratiques institutionnelles spécifiques" qui se font la guerre. La composante
sociale ne saurait être passée sous silence alors que les oulémas dirigent la
plupart des partis politiques et que les "éduqués" forment les cadres de la
résistance. "La guerre est ici le vecteur d'une modernisation des formes
d'organisation", écrit Gilles Dorronsoro, et non la rébellion d'une société
archaïque contre une "modernité" supposée représentée, dans les années 1980,
par l'URSS ... »
— extrait d’un article de Daniel Vernet, Le Monde, 9 juin 2000
with Adam Baczko
in The Oxford Handbook of UN Peacekeeping Operations
by Joachim Koops, Norrie Macqueen, Thierry Tardy and Paul Williams
Oxford, Oxford University Press, 2015
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
in Pas de printemps pour la Syrie (2011-2013)
by François Burgat and Bruno Paoli (eds.)
Paris, La découverte, 2013
with Nicole Watts
in Negotiating Political Power in Turkey: Breaking up the Party
by Elise Massicard and Nicole Watts (eds.)
London, Routledge, 2013
in La constante "tribu": Variations arabo-Musulmanes
by Hosham Daoud
Paris, Démopolis, 2013
in Eclats d’Empires : Asie centrale, Caucase et Afghanistan
by Marlene Laruelle and Sébastien Peyrouse (eds.)
Paris, Fayard, 2013
in Under the drones. Modern lives in the Afghanistan-Pakistan Borderlands
by Shahzad Bashir and Robert D. Crews (eds.)
Cambridge, Harvard University Press, 2012
in The United Nations Security Council and War: The Evolution of Thought and Practice Since 1945
by Dominik Zaum, Vaughan Lowe, Sir Adam Roberts and Jennifer Welsh (eds.)
Oxford, Oxford University Press, 2007
in Figures d’islam après le 11 septembre
by Aminah Mohammad-Arif et Jean Schmitt (eds.)
Paris, Karthala, 2006
in Turkey Today: A European Country
by Olivier Roy (ed.)
London, Anthem Press, 2005
in European Union Foreign and Security Policy: Towards a Neighborhood Strategy
by Roland Dannreuther (ed.)
London, Routledge, 2004
in La Turquie, un pays européen?
by Olivier Roy (ed.)
Paris, Universalis, 2004
in Guerres et sociétés. Etat et violence après la guerre froide
by Pierre Hassner et Roland Marchal (Eds)
Paris, Karthala, 2003
in Pakistan: Nationalism without a Nation?
by Christophe Jaffrelot (ed.)
New Delhi, Manohar-CHS, 2002
in Foreign Policy: the case of the Afghan policy of Pakistan
by Jean-Luc Racine (ed.)
Oxford, Oxford University Press, 2001
by Jean-Christophe Rufin and François Jean (eds.)
Paris, Fayard, 1996
by Gérard Chaliand (ed.)
Paris, Payot, 1994
in L'islamisme
by Addi Lahouari et Bernard Botiveau (eds.)
Paris, La Découverte, 1994
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Actes de la recherche en sciences sociales, 2015
with Benjamin Gourisse
Politix, 2015
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Annuaire Français de Relations Internationales, volume XV, 2014
European Journal of Turkish Studies, N°8, 2014
European Journal of Turkish Studies, N°8, 2014
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Revue française de science politique, vol. 63, N°5, 2013
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Revue française de science politique, vol. 63, N°5, 2013
Purusartha, Vol. 30, 2012
Etudes, Vol. 416, N°5, 2012
Hérodote, N°139, 2010
with Nicole Watts
International Journal of Middle East Studies, Vol. 41, N°3, 2009
European Journal of Turkish Studies, N°8, 2008
Annuaire Français de Relations Internationales, volume IX, 2008
South Asia Multidisciplinary Academic Journal, N°1, 2007
European Journal of Turkish Studies, N°5, 2006
European Journal of Turkish Studies, N°4, 2006
Questions internationales, N°21, 2006
with Peter Harling
Politique étrangère, N°4, 2005
European Journal of Turkish Studies, N° 3, 2005
European Journal of Turkish Studies, N° 3, 2005
with Olivier Grojean
European Journal of Turkish Studies, 2004
les dossiers de l'IFEA, N°17, 2004
Critique internationale, N°21, 2003
with Elise Massicard and Jean-François Pérouse
Critique internationale, N°18, 2003
International Politics and Society, N°2, 2003
Cultures et conflits, N°44, 2002
L'Islam dans le mondes, N°447-449, 2002
Cahier d'histoire sociale, N°19, 2002
Archives des sciences sociales des religions, N°115, 2001
Etude du CERI, N°84, 2001
Etudes du CERI, N°62, 2000
Revue du CEMOTI, N°27, 1999
Les annales de l'autre Islam, N°6, 1999
Etudes, Vol. 390, N°6, 1999
Cultures et Conflits, N°24-25, 1997
Hérodote, N°84, 1996
Revue internationale de politique comparée,Vol. 3, N°1, 1996
Revue du CEMOTI, N°19, 1995
Revue du CEMOTI, N°19, 1995
Current History, Vol. 94, 1995
Lettre d'Asie Centrale, N°1, 1994
Revue du CEMOTI, N°18, 1994
Cultures et conflits, N°11, 1993
with Chantal Lobato
Central Asian Survey, Vol. 8, N°4, 1989
Micheline Centlivres-Demont
I. B. Tauris, London, 2015
Gérard Chaliand and Jean-Pierre Rageau
Institut français des relations internationales, 2010
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
New America Foundation, 2013
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Fondation Jean-Jaurès / Orion, Observatoire de la défense, 2013
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Paris, Noria, 2013
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Paris, Noria, 2013
with Adam Baczko and Arthur Quesnay
Washington, CEIP (Carnegie Endowment for International Peace), 2013
Washington, CEIP, 2012
Washington, CEIP, 2011
Washington, CEIP, 2010
Washington, CEIP, 2010
Washington, CEIP, 2009
Washington, CEIP, 2009
Washington, CEIP, 2009